Roland Ries tente d’éteindre la polémique sur le rallye
Roland Ries a tenté hier de mettre un terme aux critiques engendrées par l’accueil à Strasbourg du rallye de France. Deux jours après la manifestation qui a réuni 200 opposants à la course (dont ses alliés Verts), le maire de Strasbourg s’est défendu d’avoir changé de bord en accueillant dans sa ville la manifestation sportive. Roland Ries l’a répété : il n'y a aucun rapport entre la course et la politique menée par la ville en matière de transports doux
Pour ses détracteurs, rassemblés en collectif, le rallye est une course anachronique, polluante, bruyante et dangereuse. Alain Jund représentant régional des verts alsace (et allié politique de Roland Ries) fait le point sur leurs arguments
Selon Marc Arnold, président du CADR Mulhouse (cyclistes associés pour le droit de rouler), la course véhicule aussi un message contre productif.
Dernièrement, Alsace Nature a déposé un recours contre un arrêté du préfet du Haut Rhin. L'association lui reproche d'avoir autorisé la création d'un sentier pour permettre l'accès des spectateurs au sommet du grand ballon pour l'une des spéciale du rallye. La création du sentier et l'accès du public mettraient le biotope en danger. La fédération des chasseurs Haut Rhinois a également dénoncé l’interdiction de la chasse dans un rayon de 5 kilomètres autour des spéciales
A quelques jours du départ du rallye, Guy Mourot, coordinateur de la course pour la fédération française de sport automobile, se montre plutôt philosophe face à ses protestations